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avril 15, 2020
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Vente aux enchères Gadoury 2020 : pièces d’or de tous les pays et époques

La vente aux enchères de Gadoury, les 30 et 31 octobre 2020, offre les meilleures des temps anciens aux temps modernes, y compris de nombreuses pièces d’or. En outre, dans les collections spéciales se trouvent la troisième partie de la spectaculaire collection d’un « Gentilhomme de Maison Royale » avec des pièces de monnaie et des médailles de la Maison de Savoie.

 

Les 30 et 31 octobre 2020, la vente aux enchères annuelle des Éditions V. Gadoury aura lieu à l’hôtel Le Méridien Beach Plaza de Monaco. Déjà pour la troisième fois, l’un des points forts sera la collection impressionnante d’un « Gentilhomme de Maison Royale » avec des pièces de monnaie et des médailles de la  Maison de Savoie. En outre, la vente aux enchères couvre toute la gamme numismatique de l’Antiquité à nos jours. Les experts trouveront des pièces de monnaie exceptionnelles, certaines avec des provenances qui peuvent être retracées sur de nombreuses années. Ceux qui s’intéressent aux monnaies du 20ème siècle peuvent s’attendre à une richesse de raretés d’un genre rare sur le marché.

 

Papier-monnaie chinois

La vente aux enchères commence par une petite série de 100 lots de papier-monnaie, dont près de la moitié provient de Chine. Tous les lots ont été classés par PMG ou PCGS. En ce qui concerne les dates d’émission, l’accent est mis sur les billets de banque de la première moitié du XXe siècle, cependant, les articles offerts à la vente comprennent également l’un des premiers billets de banque du monde de la dynastie Ming.

No 117 – Caulonia (Bruttium). Stater, environ 520 avant J.-C. Superbe. De la collection Bement, Naville VI (1924), n° 265. De Bank Leu – NFA auction (1984), No. 109. De LHS auction 100 (2007), No. 133. Estimation : 10 000 euros.

Pièces grecques

Les amateurs de numismatique antique peuvent s’attendre à une petite mais impressionnante sélection de pièces de monnaie. Qu’il s’agisse de grecques, celtiques ou romaines, le connaisseur repérera des pièces remarquables avec des pedigrees impressionnants. Un bon exemple est le populaire stater de la ville de Caulonia, cette monnaie incuse comporte un Apollon archaïque et face à lui un cerf. La première occurrence de ce spécimen remonte à 1924, lorsque la collection Bement a été mise aux enchères par Naville.

 

No. 156 – République romaine. C. Iulius Caesar. Denarius, Italie ou Gallie, AD 44. Cr. 482/1. Extrêmement rare. Superbe. Tiré de la vente aux enchères XIII (2009) du GNC Triton, no 513. Estimation : 30 000 euros.

Aurei, Solidi, Denarii, Sesterces

Après quelques numéros celtiques, dont le fameux stater du Parisii avec la tête stylisée d’Apollon et un cheval, on retrouve la section des monnaies romaines. En fait, il n’y a que 35 lots. Cependant, toute personne intéressée par des raretés d’excellente qualité devrait certainement les regarder, et le fait qu’un quadrigatus parfait de la collection Niggeler est sur l’offre n’est pas la seule raison de le faire.

Vous pouvez aussi enchérir sur l’une des pièces les plus rares de l’époque de la République, Crawford 482/1, un denier de Jules César, dont seulement quelques pièces ont survécu. Il comporte la tête de Vénus sur l’avers, un trophée d’armes celtiques sur le revers, et en raison de sa qualité extrêmement fine, le spécimen offert à Gadoury est l’une des plus belles pièces de ce type qui peut être acheté sur le marché.

 

No 173 – Septimius Severus pour Iulia Domna et ses fils Caracalla et Geta. Aureus, 201. Extrêmement rare. FDC. Ars Classica auction 3 (1922), No. 94. De la Leu Bank – NFA vente (1984), No. 837. De la vente Leu  93 (2005), No. 60 (Collection d’un Perfectioniste). De la vente Künker 158 (2009), No. 658. Estimation : 80 000 euros.

Parmi les pièces d’or il y a aussi des pièces remarquables à trouver, comme un aureus de la série familiale de Septimius Severus mettant en vedette Iulia Domna sur l’avers et leurs fils Caracalla et Geta sur le revers. L’émission est très spéciale car la provenance de cette pièce remonte à 1922, date à laquelle elle a été mise aux enchères pour la première fois par Ars Classica à Lucerne. Le fait que cette pièce fasse partie de la « Collection d’un perfectionniste », qui a été vendue en 2005 à Leu, en dit long sur sa qualité.

 

No 179 – Aelia Pulcheria, sœur de Théodose II. Solidus, 423-425. Très rare. FDC. Estimation : 20 000 euros.

Cela dit, en passant, bien sûr ce ne sont pas les seules raretés en circulation de cette vente aux enchères. Les experts trouveront un cistophorus de Claude avec un portrait extraordinaire, un dupondius avec le macellum, deux médaillons, un solidus de Magnentius et de Pulcheria.

La section des pièces anciennes est complétée par 45 pièces byzantines ainsi que des émissions de la période de migration.

 

No 465 – Espagne. Reyes Católicos, 1474-1504. Escudo, Toledo, NF. Extrêmement rare. PCGS MS62. Le seul spécimen classé. Estimation : 15 000 euros.

Pièces de Monaco et les monnaies du monde

La section de 1500 lots de pièces et médailles du monde entier commence avec des pièces du pays d’origine de la maison de vente aux enchères : Monaco.

Comme toujours, les collectionneurs de pièces d’or trouveront ce qu’ils recherchent chez Gadoury, surtout s’ils accordent une attention particulière à la qualité. Que ce soit de Prusse – cf. une rare médaille d’or de 6 ducats de 1674 commémorant l’invasion suédoise – ou d’Espagne – l’Escudo de Tolède de Fernando et Isabella est une rareté étonnante et c’est un morceau de couverture du livre de Rafael Tauler « Oro Macuquino – Catálogo Imperio Español 1474 a 1756 » – des trésors se trouvent partout dans le catalogue.

Si vous êtes intéressé par les modèles, vous trouverez également une riche sélection de Monaco et de France ainsi que de pays exotiques comme le Cambodge, la Nouvelle-Calédonie et le Vietnam. La richesse des modèles ne devrait pas être une surprise. Après tout, Éditions Gadoury est un spécialiste dans ce domaine et a publié la référence standard pour les modèles français.

 

No 512 – France. Philippe VI, 1328-1350. Double Royal d’or, 1er exemplaire du 6 avril 1340. Très rare. PCGS MS63. Le plus beau spécimen connu. Estimation : 8 000 euros.

Près de 250 lots français

Comme toujours, la vente aux enchères de Gadoury met l’accent sur la France. Cette fois-ci, surtout le Moyen Age, qui  est représenté par de nombreuses pièces d’or. A titre d’exemple, nous vous présentons un double d’or royal du premier roi de France de la Maison de Valois, Philippe VI. C’est le premier numéro du 6 avril 1340. La pièce est le témoignage numismatique d’un âge belligérant. Au printemps, les villes flamandes, qui dépendaient de la laine importée d’Angleterre, avaient reconnu le roi d’Angleterre comme leur souverain. Philippe VI a dû faire frapper d’énormes quantités de pièces de monnaie pour payer l’armée qui a arrêté l’attaque anglaise. Notre pièce est l’une de ces pièces et c’est le plus beau spécimen connu de son type.

 

No 563 – France. Henry III, 1574-1589. Piéfort d’un écu d’or, Paris 1576. Extrêmement rare. PCGS SP55. Estimation : 10 000 euros.

Passons du premier au dernier. Henri III, qui avait une très mauvaise réputation parmi ses contemporains, est mort sans enfant et a laissé son trône aux Bourbons, à savoir à l’Henri IV à qui Paris valait bien une messe.

Gadoury offre une pièce extrêmement rare d’Henry III, le piéfort d’un écu d’or frappé en 1576 à Paris. C’est le seul spécimen classé. PCGS le grade SP55.

 

No 665 – France. Deuxième République. 20 francs, Paris 1851A. Extrêmement rare. NGC PROOF 64+ CAMEO. Estimation : 15 000 euros.

Et ainsi nous sommes arrivés au 19ème siècle, à savoir dans la courte ère de la Seconde République française. A l’époque, la jeune démocratie organisait un concours pour trouver de nouveaux motifs pour une nouvelle France. Ceux qui sont à la recherche d’un exemple parfait pour les résultats de ce concours, ont maintenant la chance d’acquérir une pièce parfaite. NGC a noté la pièce de 20 francs de 1851 offerte à Gadoury NGC PROOF 64 + CAMEO!

 

No 690 – France. Napoléon III. Boîte contemporaine avec l’inscription EXPOSITION UNIVERSELLE 1855 / COMMISSION IMPERIALE. Avec deux médailles d’or (NGC PF61 et MS61), une médaille d’argent (NGC MS64) et une médaille de bronze (NGS MS64 BN). Unique(?). Estimation : 10 000 euros.

Terminons notre voyage en France avec une sélection unique des quatre médailles décernées à l’occasion de l’Exposition Universelle de 1855 à Paris. Cette exposition revêt en effet une importance historique : après tout, c’est dans cet événement que naît la Classification officielle des vins de Bordeaux, toujours en vigueur aujourd’hui !

À l’époque, le célèbre médaillé Jean-Auguste Barre a créé les quatre médailles de prix, que nous pouvons tous voir dans un boîtier original : les trois médailles en or, en argent et en bronze, ainsi qu’une médaille d’or de plus petit diamètre.

 

No 781 – Grande-Bretagne. Guillaume IV, 1830-1837. Couronne modèle, 1831, bord lisse. Extrêmement rare. NGC PROOF 64. Estimation : 20 000 euros.

Un regard sur la Grande-Bretagne

Après notre voyage en France, regardons de l’autre côté de la Manche. Environ 150 lots de pièces et médailles britanniques seront mis aux enchères, dont une jolie sélection de souverains et un spécimen de la célèbre couronne gothique avec le classement spectaculaire de NGC PROOF 64 CAMEO.

Nous aimerions présenter un autre modèle, à savoir une couronne de modèle par William IV de 1831 avec un bord lisse, qui est non seulement extrêmement rare, mais aussi d’une qualité exceptionnelle étant classé Proof NGC 64.

 

No. 1049 – Italie. Sicile. Charles Ier d’Anjou, 1266-1282. Reale, Messina. Extrêmement rare. Superbe. Estimation : 25 000 euros.

560 lots de pièces et de médailles italiennes

La plus grande partie de la vente aux enchères se compose de pièces de monnaie et de médailles d’Italie. Que ce soit des raretés du Moyen Âge, de la Renaissance ou des siècles suivants, si vous êtes un collectionneur de monnaies italiennes, vous devriez examiner attentivement l’offre.

 

No. 1111 – Italie. Parme. Ranuccio I Farnese, 1592-1622. Doppio ducatone, 1615. Très rare. TTB. Estimation : 13 000 euros.

Plusieurs raretés proviennent du Duché de Parme comme trois doubles ducatones de Ranuccio I Farnese mettant en vedette Mars et Minerve couronnant les lys de Farnese sur le revers.

 

No 1242 – Italie. Venise. François II, 1797-1805. Zecchine. Extrêmement rare. De petites coupures, sinon Superbe. Estimation : 7 000 euros. 

De Venise, il y a un témoignage historique de la chute de la Sérénissime. C’est un zecchino presque parfait, qui ne porte pas le nom d’un des 120 doges de la ville mais l’inscription FRANC II. La pièce rappelle le fait que Napoléon a occupé la République en 1797 et, peu après, il a annexé la ville avec Terraferma à l’Empire des Habsbourg par le biais du traité de Campo Formio. À son tour, l’empereur François céda les Pays-Bas autrichiens et signa un accord additionnel secret permettant à la France d’étendre ses frontières jusqu’au Rhin. Les Zecchini délivrés en son nom sont extrêmement rares, surtout dans cette qualité.

 

No 1336 – Italie. Maison de Savoie. Carlo Emanuele II sous la tutelle de sa mère, 1638-1648. 8 scudi d’oro. Type I, Turin. Extrêmement rare. De la collection d’un Gentilhomme de Maison Royale. NGC AU58. Estimation : 30 000 euros. 

La collection d’un « Gentilhomme de Maison Royale » – Partie 3

En 2020, la troisième partie de la très vaste collection « Gentilhomme de Maison Royale » sera vendue. Ceux qui s’intéressent aux pièces et aux médailles de la Maison de Savoie savent qu’ils doivent inscrire la date de cette vente aux enchères sur leur calendrier. Tout comme ils l’ont fait concernant les deux premières parties de la collection qui ont été mis aux enchères, les monnaies sont tout simplement fantastiques. La période varie de Umberto II (1080-1103) à Vittorio Emanuele III. En termes de prix, il y a quelque chose pour tout le monde : il y a beaucoup d’estimations à partir de 50 euros, mais aussi de grandes raretés dans les cinq gamme de chiffres, tels que l’octuple écu d’or frappé à Turin sous la tutelle de la mère de Carlo Emanuele II ou le carlino de 5 doppie frappé en 1757 à Turin sous Carlo Emanuele III noté AU58 par NGC.

 

No 1477 – Royaume d’Italie. Vittorio Emanuele III. Boîte très rare avec l’inscription AGRICOLTURA 1912. Il contient quatre pièces d’or de 100, 50, 20 et 10 lires, toutes de Rome, frappées en 1912, toutes rares, toutes PCGS MS64. Estimation : 15000 euros. 

Parmi les autres raretés se trouve un carlino de 5 doppie, Turin 1786 classé NGC AU55, une médaille frappée en 1775 sous Vittorio Amedeo III commémorant le mariage de Carlo Emanuele IV et Marie Clotilde, la sœur de l’infortuné Louis XVI de France, une pièce de 80 lire de 1821 classée NGC MS61, une pièce de 100 lires frappée en 1872 à Rome par le roi Vittorio Emanuele II, dont seulement 661 spécimens ont été produits et une pièce de 100 lire frappée en 1937 à Rome classée MS63 par PCGS avec un licteur romain au verso.

À ce stade, nous aimerions souligner un ensemble, qui n’a pas été publié sous cette forme jusqu’à présent et a été publié à l’occasion de l’Exposition Internationale pour l’Agriculture et l’Industrie, qui a eu lieu à Rome en 1912. Le coffret original contient quatre pièces d’or de cette année : 100, 50, 20 et 10 lire, toutes classées MS64 par PCGS.

 

No 1618 – Russie. Nicolas II 37,5 roubles = 100 francs 1902, Saint-Pétersbourg. Seulement 225 spécimens ont été frappés. PCGS MS62 PL. Le plus beau spécimen classé. Estimation : 50 000 euros. 

Russie

Les amateurs de pièces de monnaie russes peuvent s’attendre à une petite série intéressante, dont le point culminant est une pièce frappée à Saint-Pétersbourg en 1902, qui était destinée à être compatible avec les pièces d’or de l’Union Monétaire Latine. La dénomination de 37,5 roubles correspond exactement à 100 francs. Seulement 225 spécimens de cette pièce ont été frappés. Le tsar en reçut 200 pour les distribuer comme cadeaux. Les 25 autres pièces ont été données au grand-duc George Mikhailovich, que nous connaissons comme un important collectionneur de pièces. Gadoury offre le spécimen le plus connu classé MS62 PROOFLIKE par PCGS.

 

No 1657 – Tchécoslovaquie. République. 10 ducats 1929. Seulement 1564 spécimens ont été frappés. PCGS MS66. Le plus beau spécimen classé. Estimation : 10 000 euros.

Une richesse de pièces d’or modernes rares

Les collectionneurs de pièces d’or du 20ème siècle d’excellente qualité n’ont d’autre choix que d’étudier attentivement le catalogue de la vente aux enchères de Gadoury 2020. Beaucoup des pièces sont les meilleurs spécimens connus des instituts de classement. Par exemple, les deux ducats multiples très populaires de Tchécoslovaquie qui ont été frappés en 1929. La pièce de 10 ducats, dont 1564 spécimens ont été frappés, a été classée MS66 par PCGS, tout comme la pièce de 5 ducats, dont seulement 1827 pièces existent.

 

Ainsi, l’étude minutieuse du catalogue n’est pas la seule chose qui vaille la peine de votre temps – planifier votre séjour à Monaco l’est aussi. Monaco vaut toujours le détour !

 

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